EQUAL DAY 2019: Droit et/ou désobéissance ?

La désobéissance est un droit !

La fin de l’année 2018 et le début de cette année ont vu l’émergence de mouvements citoyens spontanés qui mettent en question les rapports entre les politiques et les citoyens, l’action politique locale et globale, la modification de nos modes de vie individuels et du système démocratique.

Des milliers de citoyens descendent dans la rue, portent des actions judiciaires envers les États, réagissent et souhaitent agir contre la destruction du milieu de vie dont les humains sont responsables.

La notion de désobéissance civile connaît un regain d’intérêt ces dernières années, et retient une vraie attention médiatique depuis quelques mois. Ce mode d’action soulève un nombre important d’interrogations fondamentales.

En premier lieu, l’on peut se demander si désobéir est un droit. Et si oui, quelle place faut-il lui donner : pourrait-on parler d’un droit fondamental à la désobéissance ? Ce droit doit-il être inscrit dans la Constitution?

En deuxième lieu, on peut s’interroger sur la place que chaque justiciable peut prendre en situation de désobéissance. Quelle place a-t-il pour le désobéissant face à la justice dans un Etat de droit ? Et quelles pistes s’ouvrent au juge confronté au désobéissant lui opposant sa propre échelle de valeurs?

En troisième lieu, on ne peut manquer de questionner ses limites, extrinsèques et intrinsèques. Quelle frontière tracer entre désobéissance et insurrection, violence, ou encore révolte ? La désobéissance civile n’est-elle qu’un moyen d’action, ou une fin en soi?

Enfin, on pourra, également, examiner l’objectif final de la désobéissance civile. Ce mode d’action est-il à même de convaincre l’opinion publique, de transcender les désaccords de la société pour exprimer une volonté commune?

Toutes ces questions, et bien d’autres, seront abordées ensemble lors de l’EQUAL DAY 2019.

Bienvenue à toutes et tous !

Plus d'information sur le site web de l'Equal Day 2019.