Le prix Nobel de la Paix, 376 raisons d’espérer

Un homme a été retenu, un parmi 376 prétendants.

Les raisons qui ont poussé à ce choix, les raisons qui ont fait écarter les autres personnes pressenties ne sont pas connues. Ils le seront dans 50 ans, période prévue pour conserver le secret de ce délibéré.

Au-delà de cet homme et des nominations, le prix Nobel de la paix est intéressant par l’ambition qu’il exprime : mettre en avant une personne, un groupe de personnes et plus largement un projet qui vise à amener la paix entre les peuples.

Au même moment, environ, un autre homme est désigné pour incarner, pour rechercher la paix, au-delà des hommes, entre les peuples : le secrétaire général des Nations Unies.

Des voix s’élèveront et s’élèvent déjà certainement partout dans le monde pour se réjouir de ces choix ou pour les décrier. Pour relever aussi les sous-jacents politiques que d’aucuns identifieront – à tort ou à raison – dans ces désignations.

Peu importent, en réalité, les critiques plus ou moins fondées sur les institutions en cause et les personnes ainsi désignées. Au-delà de ces deux institutions, de ces deux hommes, et des centaines de prétendants : ce qu’ils ont en commun et ce que personne ne peut raisonnablement contester c’est un projet, simple, unique : mieux vivre ensemble.

Ce projet, au travers de toutes les initiatives pour le mettre en œuvre, est celui du droit : permettre aux destinataires des normes de mieux vivre ensemble. Et c’est pour ça que nous nous réjouissons de ces désignations…